Un projet de l’Union Européenne documente comment le VIH traverse les frontières

Près de 30% des hommes gays séropositifs dont le VIH a été diagnostiqué en Europe ont contracté le VIH à l’extérieur de leur pays ou bien le VIH a été transmis par un visiteur de l’étranger, selon une nouvelle étude européenne.    

De nombreuses personnes hétérosexuelles dans l'étude étaient elles-mêmes issues de communautés immigrées. Malgré cela, elles étaient deux fois moins susceptibles d'avoir été infectées par une personne dont le VIH avait été diagnostiqué dans un autre pays, ou par une personne dont l'infection était liée à une personne diagnostiquée dans un autre pays.

L’étude SPREAD a génétiquement analysé le VIH à partir d'échantillons de 4260 personnes nouvellement diagnostiquées dans 25 pays européens. Elle a trouvé que, dans 1330 cas, le virus était plus de 98% semblable génétiquement à un autre virus de ces échantillons, formant ce qu'on appelle un «cluster» ou une grappe. Pour que les virus soient similaires, il faut que les personnes du cluster aient été infectées par une autre personne appartenant à ce cluster ou par un intermédiaire proche. Il y avait 457 clusters, les plus grands contenaient 28 personnes et 2/3 des clusters étaient des paires.

Dans 17% des clusters, les personnes de ces clusters venaient d’autres pays; 26% des personnes appartenant à un cluster appartenaient à un cluster international. Trente et un pour cent des hommes gays venaient d’un cluster international mais seulement 14% des hétérosexuels. Les personnes infectées il y a moins d’un an étaient aussi plus susceptibles d’appartenir à un cluster de diagnostics de plus d’un pays.

Commentaire: Il est important de noter que SPREAD exclut certains pays européens (notamment le Royaume-Uni et la France) et ne peut rien dire sur l'origine des infections non liées à un cluster. Les tests phylogénétiques ne peuvent pas nous dire qui a infecté qui, cependant, ils indiquent qui est connecté dans un réseau d'infection, et cette étude montre qu'une proportion étonnamment élevée d'hommes gays sont connectés à une personne diagnostiquée dans un autre pays. En revanche, il montre que les personnes hétérosexuelles originaires de pays à forte prévalence sont beaucoup moins susceptibles que prévu de faire partie de réseaux transfrontaliers, ce qui peut indiquer que peu d'immigrants diagnostiqués à l'étranger transmettent le VIH à quelqu'un dans leur nouveau pays d'accueil, ou que s'ils le font, il est extrêmement probable que cette personne appartienne à leur propre communauté.

Enquête mondiale gay: Le chantage, la stigmatisation et la pauvreté ruinent les vies et la santé

Une enquête mondiale parmi 5000 hommes gays et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans 165 pays différents a révélé que seule une minorité dispose d'un accès facile à la prévention et au traitement du VIH.

L’étude mondiale de 2012 sur la santé et les droits des hommes, coordonnée par le Forum mondial pour les HSH et le VIH (Global Forum for MSM and HIV) a révélé que plus le revenu de leur pays est bas, moins les HSH trouvent facile d’accéder aux préservatifs, aux lubrifiants et, s'ils étaient séropositifs, au traitement. Dans l'ensemble, 37% des hommes gays ont dit avoir facilement accès aux préservatifs sans restrictions et 25% aux lubrifiants. Dix-huit pour cent des répondants ont dit qu'ils étaient séropositifs. Parmi ceux-ci, 50% avaient un accès illimité au traitement du VIH dans les pays à revenu élevé, mais seulement 14% dans les pays à faible revenu (ce qui peut exclure certaines personnes qui ont eu accès aux préservatifs, au traitement et aux lubrifiants mais en ayant des obstacles à franchir, tels que d'avoir à payer) L'accès au dépistage du VIH était plus faible dans les pays à revenu intermédiaire que dans ceux à faible revenu.

L'accès aux ressources de toutes sortes était plus faible dans les pays où le taux perçu d'homophobie était plus élevé et la stigmatisation aux mains des prestataires de soins de santé a été particulièrement associée à un accès restreint aux préservatifs.

Être «out» comme gay était une bénédiction mitigée: l'appartenance à une association de soutien communautaire a été associée à un meilleur accès aux ressources, mais être publiquement gay ou ses conséquences négatives ont été associés à un moins bon accès aux lubrifiants et au dépistage du VIH.

Les jeunes hommes de moins de 30 ans ont moins accès à toutes les catégories de ressources sur le VIH que les hommes âgés, les jeunes étaient deux fois plus susceptibles de déclarer ne pas connaître leur statut sérologique. Les jeunes hommes sous traitement anti-VIH étaient beaucoup moins susceptibles de connaître leur charge virale ou d'avoir une charge virale indétectable, s'ils la connaissaient.

L'enquête en Afrique a été accompagnée par des entretiens avec 71 hommes au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud. Ceux-ci ont révélé que l'un des plus grands fardeaux auquel il devaient faire face n'était pas tant la violence que le chantage et l’extorsion de fonds, une des conséquences communes de l’homosexualité. Les réactions négatives du personnel de santé étaient également fréquentes.

Commentaire: Les commentaires des groupes de discussion dans cette étude valent particulièrement la peine d’être lus. Une constatation frappante est la façon dont le chantage, souvent par d'autres hommes gays, est l'un des problèmes les plus courants auquel doivent faire face les HSH dans les pays où l'homosexualité est toujours illégale, comme avant la dépénalisation aux États-Unis et en Europe. De même, le fait qu’être « out » en tant que gay restreint l'accès aux services de prévention peut refléter le fait que, dans les pays fortement homophobes, passer pour hétérosexuel est encore une stratégie nécessaire pour éviter les mauvais traitements. Le taux élevé de dépistage du VIH dans les pays pauvres peut s'expliquer par le succès des programmes de dépistage du VIH ou tout simplement par le fait que les pays à faible revenu ont tendance à avoir plus de VIH.

Beaucoup d'hommes néerlandais séropositifs prennent la charge virale en compte lors des décisions concernant les préservatifs

Une enquête de la communauté des hommes gays séropositifs aux Pays-Bas a constaté que, parmi les 68% qui ont dit avoir eu des rapports sexuels anaux non protégés depuis leur diagnostic, près des deux tiers (63%) ont dit avoir pris en compte leur charge virale lorsqu'il s'agissait de décider s'il fallait ou non utiliser un préservatif. Cela représente 41% de tous les hommes interrogés, en comptant également ceux qui n'ont pas eu de relations sexuelles anales non protégées.

Le sondage a été mené parmi les hommes gays séropositifs faisant partie d'un groupe de consultation communautaire aux Pays-Bas. Au total, 177 hommes qui avaient une charge virale indétectable ont répondu à l'enquête et sont inclus dans l'analyse.

L'enquête a divisé les réponses des hommes afin de déterminer si le partenaire le plus récent était un partenaire occasionnel ou régulier et si on savait si le partenaire était séropositif ou non.

Les répondants prenaient en compte la charge virale avec les partenaires séropositifs et (potentiellement) séronégatifs lorsqu’ils décidaient d'avoir ou de ne pas avoir des rapports sexuels non protégés. Avec les partenaires séropositifs, ils étaient plus susceptibles d’en avoir s’il s’agissait d’un partenaire régulier.

Avec les partenaires qui avaient aussi le VIH, la charge virale était susceptible d'être discuté ouvertement dans le cadre d'une discussion générale sur l’utilisation des préservatifs. En revanche, avec les partenaires négatifs ou inconnus, peu d’individus ont divulgué leur statut et encore moins parlé de leur charge virale ouvertement, mais celle-ci faisait plutôt partie d'un processus interne de calcul des risques effectué par les hommes.

Comment: Cette étude n'explore pas ce que «prendre la charge virale en considération» signifie réellement. Parce que les répondants faisaient partie d'un comité communautaire, il est possible qu’ils soient mieux informés sur la suppression virale et les risques qu’une personne séropositive moyenne, de sorte que les résultats ne peuvent pas être généralisés. Il confirme, comme beaucoup d’autres études, que les hommes séropositifs trouvent très difficile de divulguer leur statut à de nouveaux partenaires et qu’ils pratiquent l'exercice unilatéral  «d’évaluation du risque» lorsqu'ils prennent des décisions au sujet des relations sexuelles avec des partenaires de statut inconnu. Juridiquement, ce ne serait pas suffisant pour les disculper légalement dans les systèmes juridiques où la divulgation du VIH aux partenaires est obligatoire, même si c’est une défense valable contre l'exposition dans les pays où ce n’est pas le cas.

Obtenir une charge virale aussi faible que possible peut se révéler profitable pour la prévention

Une charge virale faible mais détectable dans le sang des hommes gays recevant un traitement antirétroviral (ART) est fortement prédictive de taux faibles mais détectables de VIH dans le sperme, d’après une étude californienne.

Plus d'un homme gay sur trois sous traitement antirétroviral, ayant une charge virale entre 50 et 500 copies/ml dans le sang, a également un virus détectable dans le sperme, à un taux moyen de 126 copies/ml.

Par contre, seulement un homme sur 17 ayant une charge virale inférieure à 50 copies/ml avait un VIH séminal détectable.

Un autre facteur indépendamment associé au VIH détectable dans le sperme était la présence d’une infection active par deux virus de la famille des herpès: le cytomégalovirus (CMV) et le virus Epstein Barr (EBV). Les hommes ayant un taux élevé de ces virus dans le sperme étaient respectivement 4,5 et six fois plus susceptibles d'avoir également un VIH détectable dans le sperme. Le CMV et le virus Epstein Barr sont très fréquents et normalement asymptomatiques.

Il n'y avait pas de relation entre le VIH détectable dans le sperme et la durée ou le type de traitement antirétroviral ou l'adhésion déclarée par les participants (qui était élevée dans ce groupe). Peut-être étonnamment, il n'y avait pas non plus de relation avec les IST bactériennes comme la gonorrhée ou la chlamydia, même si celles-ci étaient relativement rares dans ce groupe.

Commentaire: Nous ne savons pas vraiment si une personne ayant une charge virale séminale de 126 copies/ml est très contagieuse – probablement pas beaucoup. Cependant, cette étude suggère que la charge virale dans le plasma sanguin d’une personne sous traitement antirétroviral est un bon substitut pour la charge virale séminale, et que la faire descendre le plus possible permettra d'améliorer l'efficacité du traitement antirétroviral comme prévention et du traitement lui-même. Il y a peu de recherche sur le traitement de la CMV chronique et de l’infection par l'EBV, mais l’administration de médicaments contre le virus de l'herpès génital (HSV2) n'a pas jusqu'ici permis de réduire la transmission du VIH chez les couples sérodifférents.

Les personnes qui injectent des stéroïdes: un groupe à risque de VIH peu étudié

Une étude présentée à la conférence de la British HIV Association le mois dernier a découvert un groupe presque complètement non documenté de personnes à risque de VIH et de d'hépatites B et C – les bodybuilders masculins qui s'injectent des stéroïdes ou des hormones de croissance pour développer leurs muscles.

L'étude a recruté 395 hommes et a constaté que six (1,5%) étaient séropositifs – dix fois la prévalence du VIH dans la population générale au Royaume-Uni. En outre, 5,5% avaient une infection hépatite C et 8,8% présentaient des signes d'une infection passée ou actuelle d'hépatite B.

Ce groupe n'a fait l'objet que de trois études auparavant, a avisé Dr Vivian Hope du Service de la Santé Publique Anglaise (Public Health England) lors de la conférence. Dans une étude précédente menée au Royaume-Uni, aucun VIH n’avait été trouvé.

Les hommes ont été recrutés par l'intermédiaire des programmes d’échanges de seringues et peuvent donc ne pas être représentatifs de la population des injecteurs de stéroïde. Leur moyenne d'âge était de 28 ans et ils étaient presque tous (97%) hétérosexuels. 20% avaient eu au moins cinq partenaires sexuelles au cours de la dernière année et 8% avaient eu au moins dix partenaires, seule une personne sur cinq avait toujours utilisé un préservatif. 5% avaient déjà injecté une drogue psychoactive comme l'héroïne, la méthamphétamine ou la cocaïne.

9% ont déclaré avoir déjà partagé une aiguille, une seringue ou un flacon (les hormones stéroïdes sont prêtes à l'emploi dans des flacons et sont injectées dans les muscles plutôt que par voie intraveineuse).

Trois des six infections au VIH étaient parmi les 13 hommes participant à l’étude qui avaient eu des rapports sexuels avec d'autres hommes, et ils l’avaient probablement acquis sexuellement.

Commentaire: Comme le présentateur l’a dit, ces résultats doivent être interprétés avec prudence, car les utilisateurs de stéroïdes mâles peuvent avoir d'autres facteurs de risque qui augmentent leur risque de VIH au dessus de la population générale. Cependant, c’est inquiétant d’avoir trouvé du VIH dans ce groupe lorsqu’une étude il y a 20 ans n'en avait trouvé aucun. Tout au moins, cela indique que les médecins et les conseillers de santé doivent avoir conscience de l'injection de stéroïdes comme facteur de risque de VIH et d'hépatite chez les hommes sans autre facteur de risque apparent. Étant donné que, malgré le niveau très élevé d'activité sexuelle, seule une personne sur six avait opté de faire un bilan de santé sexuelle l'année dernière, ils représentent exactement le genre de personnes qui peuvent « passer à travers les mailles du filet » et être diagnostiqués avec le VIH très tard.

Les webinaires sur la prévention européenne du VIH – la guérison du VIH

Dans le cadre de son travail sur la prévention en Europe, NAM produit en collaboration avec AVAC une série de webinaires (conférence téléphoniques avec diapositives simultanées) pour former et informer les intervenants et toutes les personnes intéressées par les développements les plus récents en technologies de prévention du VIH. Le cinquième webinaire s’intitule:

La recherche sur la guérison: Les faits et les chiffres

Récemment, plusieurs articles ont paru dans les journaux et les magazines nationaux prédisant de façon trop optimiste que le VIH sera bientôt guérissable. Il est donc opportun que le cinquième webinaire dans notre série se penche sur les développements récents dans le domaine de la recherche sur la guérison.

Heure et date : 14h00 heure anglaise (GMT), mardi 11 juin (15h00 Heure européenne centrale)

Pour vous inscrire au webinaire et pour obtenir les numéros de téléphone et les instructions pour participer, cliquez sur ce lien :

https://cc.readytalk.com/cc/s/registrations/new?cid=voleabg088e9

Comme d’habitude, les présentations seront suivies d’une séance de questions et réponses avec nos experts. Les questions peuvent être envoyées en avance à info@avac.org. Le webinaire durera 90 minutes et sera présidé par Rebekah Webb d’AVAC.

Autres titres récents d’actualités

Diminution constante du nombre de partenaires chez les hommes gays américains au cours de la dernière décennie, mais aucun changement dans l'utilisation du préservatif

Les données de deux enquêtes nationales sur le sexe aux États-Unis montrent que les hommes gays et bisexuels (les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ou HSH) ont rapporté significativement moins de partenaires sexuels au cours de l'année précédente dans une enquête menée entre 2006 et 2010 par rapport à l’enquête de 2002. Cette baisse était constante dans la plupart des ethnies et des groupes d'âge, mais a été particulièrement marquée et statistiquement significative, chez les hommes âgés de moins de 24 ans. En revanche, la proportion de ceux qui déclarent avoir des rapports sexuels anaux sans préservatif, au moins une fois au cours de l'année précédente, n'a pas changée entre les enquêtes.

Les chercheurs arrêtent le seul essai actuel sur l'efficacité d’un vaccin contre le VIH

Dans ce qui représente un coup sévère pour le développement d’un vaccin contre le VIH, l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a annoncé le 25 avril qu'il arrêtait l’étude HVTN 505 d’un vaccin anti-VIH. Cette étude avait débuté en Juillet 2009 et 2 504 bénévoles y ont participé. Depuis la conclusion de l'essai RV144 sur un vaccin en Septembre 2009, HVTN 505 était la seule étude d'un vaccin contre le VIH assez importante pour vraiment tester l'efficacité du vaccin. Les données de l'essai et du conseil de surveillance de la sécurité (DSMB) ont constaté que le programme de vaccination n’empêchait pas l'infection du VIH et ne réduisait pas non plus la charge virale chez les vaccinés qui ont contracté le VIH. Il y avait en fait plus d'infections au VIH chez les volontaires ayant reçu le vaccin que chez les placebos, mais cette différence n'était pas statistiquement significative et pourrait être due au hasard.

Forte prévalence de l'infection orale au VPH chez les hommes gais néerlandais

L'infection orale par le papillomavirus humain (VPH) est fréquente chez les hommes gays, ont rapporté des chercheurs néerlandais. La prévalence était particulièrement élevée chez les hommes gays séropositifs, qui étaient aussi plus susceptibles d'être infectées par les souches de VPH associées à un risque élevé de cancers de la tête et du cou. Dans une étude de 767 hommes gays, 40% des échantillons prélevés indiquaient des infections au VPH orale. La prévalence variait selon le statut VIH et était significativement plus élevée chez les hommes séropositifs (57 vs 27%).

La PrEP ne conduit pas à l'augmentation des comportements sexuels à risque chez les hommes gays

Prendre la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) n'a pas conduit à des niveaux accrus de comportements sexuels à risque chez les hommes gays qui participaient à la deuxième étude de PrEP à être complétée, une étude sur l'innocuité parmi 400 personnes à San Francisco, Atlanta et Boston entre 2005 et 2007. Le nombre moyen de partenaires sexuels au cours des trois derniers mois est tombé de 7,25 à 5,7 au cours de l’essai et le nombre de partenaires de statut séropositif ou inconnu est tombé de 4,2 à 3,3. Dans cette étude, la moitié des participants ont reçu la PrEP immédiatement et l’autre moitié neuf mois plus tard, les chutes dans le nombre de partenaires ont été les mêmes dans le groupe de PrEP immédiate et le groupe de PrEP retardée.

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Un nouvel outil pour identifier les anticorps au VIH puissants

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Une équipe de chercheurs de l'US National Institutes of Health a développé un nouvel outil pour identifier les anticorps neutralisants à large spectre (bNAbs) capables de prévenir l'infection par la majorité des souches de VIH trouvées partout dans le monde, une avance qui pourrait aider à accélérer le développement de vaccins anti-VIH.

Non, le VIH n'est pas sur le point d'être guéri dans trois mois

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Contrairement aux grands titres hystériques de certains journaux la semaine dernière, le VIH n'est pas sur le point d'être guéri dans les trois mois à venir, et les scientifiques n’ont pas non plus trouvé de vaccin efficace. La vérité est qu’un composé prometteur pour forcer le VIH de sa cachette est à l'étude, et les résultats devraient être connus bientôt. Malheureusement, même si les chercheurs ont frappé un grand coup avec ce médicament, il ne sera probablement pas un remède en soi et nous attendrons toujours le jour où nous disposerons d'un vaccin ou d'autres types de thérapie immunitaire pour aider l'organisme à éliminer les cellules infectées restantes.

Pourquoi l'Australie a besoin de dépistage du VIH à domicile

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Déjà utilisés aux Etats-Unis – et en passe de devenir une partie importante de la lutte contre le VIH en Afrique sub-saharienne – les tests de dépistage à domicile ont le potentiel de révolutionner la façon dont les hommes gays sont testés. Le débat fait rage autour de l'impact psychologique de la découverte de sa séropositivité sans le soutien d'un professionnel de la santé et les implications concernant le dépistage des partenaires potentiels – une fois qu’ils sont chez vous. Cependant, dans des pays comme le Kenya, le test à domicile est devenue la principale arme dans la lutte du gouvernement pour avoir 80% de tous les Kenyans au courant de leur statut virologique à la fin de l'année 2013 et pour stopper la propagation de la maladie.

Nouvelle enquête sur l'éducation au VIH: Progression, régression ou stagnation?

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Il y a place à l'optimisme concernant les progrès mondiaux de la réponse au VIH du secteur de l'éducation mondiale, selon une nouvelle étude approfondie de 39 pays à travers le monde. Toutefois, un degré inquiétant de stagnation dans certains domaines existe toujours et il reste encore beaucoup à faire pour que le secteur puisse jouer son rôle crucial pour aider à intensifier la prévention du VIH.

Pourquoi encore si peu d’individus utilisent le préservatif

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Avec l'initiative "du préservatif nouvelle génération", Bill Gates reconnaît que les raisons pratiques pour lesquelles les individus n'utilisent pas de préservatifs justifient le besoin d’une conversation honnête.